dimanche 23 février 2014

This pear is on fire !!! Poire poilée poivre cannelle ...

Bonjour à vous chers collègues et amis des bonnes choses de la vie, ce soir je partage avec vous une recette des plus simples, une poire poilée mais avec laquelle je vais faire voyager vos papilles aguerries, avec de la cannelle et du poivre !!! 


Pour vous faire connaître cette curiosité gustative ...

1. Coupez vos poires en quatre, pelez et évidez les.


2. Dans une poile, faite fondre du beurre et faire revenir de chaque côtés vos quartiers.


3. Pendant la cuisson, saupoudrez de cannelle et de poivre gris.


4. En fin de cuisson, rajoutez une touche de sucre roux et dressez.


Il ne reste plus, alors, qu'à vous régaler.

Bonne dégustation à vous tous, et à la prochaine.

Boustmnent votre !

samedi 22 février 2014

Article et dégustation, une invitation à l'exercice pour mon nez ... Whisky CHICHIBU Port Pipe.

Bonjour à tous, il y a déjà un petit moment que je ne vous ai pas proposé un petit whisky en dégustation. En effet la petite famille s'est agrandie et j'ai accueilli tout récemment une petite pépite, une rareté dans le nombre mais aussi dans la palette aromatique qu'il propose, le CHICHIBU Port Pipe


Je ne vous présente plus le whisky japonais qui a bien acquis toutes ses lettres de noblesse dans le monde du whisky. La technique écossaise importée et développée à la fin du XIXe siècle par le maître Taketsuru a permis de nos jours la production des meilleurs single malt au monde. Maintenant place à la distillerie, le site de La Maison Du Whisky nous parle de CHICHIBU ainsi : "Créé en 2008, le whisky single malt japonais Chichibu est déjà bien connu des amateurs de whiskys japonais, mais aussi des connaisseurs de whisky en général. Produit 100% dans sa distillerie, et bientôt pour certaines cuvées à partir d'orge et de tourbe locaux et même de chêne japonais, Chichibu est en passe de devenir le tout premier whisky 100% japonais, grâce aux efforts de son créateur, Ichiro Akuto. Fermenté dans des cuves en mizunara (une variété de chêne japonais très côté pour le whisky) et distillé dans de petits alambics, le liquide recueilli étonne par sa maturité et sa complexité, même à un très jeune âge. Un véritable whisky d'artisan.
Fondée en 2007 par Ichiro Akuto, petit-fils du fondateur de la distillerie Hanyu, Chichibu est en activité depuis février 2008. Constituée de deux alambics fabriqués sur commande en Ecosse par Forsyth's, elle est non seulement la première distillerie de single malt japonais depuis Hakushu, mais aussi la plus petite et la plus confidentielle. Ayant mis en vente depuis 2008 plusieurs cuvées de whisky très jeunes, la gamme "newborn", Ichiro propose, depuis le Whisky Live Paris 2011, son premier « vrai » whisky, un brut de fût de trois ans d'âge. La distillerie héberge également les derniers stocks de Karuizawa, Kawasaki et Hanyu et possède sa propre chaîne d'embouteillage."


Mettons fin aux bavardages, place à la dégustation : 

Une fois le magnifique bouchon bois et liège retiré, de merveilleuses effluves vous viennent au nez. Servons nous en un verre ...

- La liqueur est d'une couleur vive, orangée, tirant presque sur le rose. 

- Le nez est vif, signe de la jeunesse du breuvage, il est marqué par la tourbe avec des notes fumées et boisées, mais aussi par des notes de fruits rouges mûres, rappelant volontiers le vieillissement en fut de porto.

- En bouche maintenant, la boisson se montre très franche, riche en alcool, mais aussi riche en fruits rouges et fruits d'hiver mûres, de type coing et pomme. La tourbe vient se faire connaître sur des notes plus subtiles, plus que sur des goûts boisés et fumés, on est en présence de réglisse très vert, une touche de tabac frais.

- Le verre une fois vide se laisse humer librement et libère tous les parfums du whisky sans la fougue de sa jeunesse, nous ramenant sur des senteurs de fruits mûres, presque caramélisés, comme une douce soirée d'automne.

C'est un réel plaisir que de partager cet article avec vous, une passion que je souhaite partager afin de vous inculquer une pratique de dégustation qui donne à l'alcool une autre fonction que celle trop commune d’enivrement.

Bonne dégustation à vous tous, si vous souhaitez des conseils pour l'achat d'une bouteille, n'hésitez pas à me solliciter ...

Boustmnent votre ! 

vendredi 21 février 2014

Un ragoût de boeuf nippon ni mauvais (promis je n'en ferais pas d'autre...) - boeuf au saké !

Quoi de meilleur que les vacances pour profiter de tester de nouvelles recettes et de surtout prendre plaisir à les partager avec vous ... En grand amateur de ce que le commun appelle les bas morceaux, je vous ai sorti deux belles pièces de gîte de chez mon boucher pour un choc des cultures avec un vin de riz ... Tout un programme !


Loin d'être une recette expresse, elle vous permettra de parfumer toute la pièce, ou carrément l'appartement, d'un délicieux fumet qui ouvrira l'appétit de tout les convives. 

On se remonte maintenant les manches, et on attaque :

1. D'abord se fournir un bon boeuf à mijoter, pour cela toutes les pièces sont permises, entre la joue de boeuf (ma préférée), la gîte, etc... Bref le meilleur conseiller restera votre boucher. 

2. Place au saké maintenant. Si vous n'allez pas mettre un grand cru classé dans un bourguignon, n'en faites pas de même avec le saké (je prépare d'ailleurs un article sur le saké et sa dégustation), choisissez un saké milieu de gamme.

3. Les légumes choisis sont en fonction vraiment de vos envies mais aussi de ce qui pousse à la saison, pour ma part ce sera, carottes (avec une couleur funky), pommes de terre, et panais (un légume dont je raffole).

4. Dans une grande casserole, chauffez l'huile et mettez vos morceaux de viande à bien colorer de chaque côté.

5. Disposez maintenant vos légumes, histoire de leur donner un petit coup de chaud, et finir en couvrant de moitié avec le saké.

6. Finissez par couvrir en totalité avec le bouillon de légumes de votre choix.

7. Maintenant que vous êtes lancé pour au moins trois heures de cuisson, pensez néanmoins à retirer les légumes au fur et à mesure, car leur temps de cuisson diffère. (Ici le panais s'est fait coloré tout simplement par la carotte) 

8. En fin de cuisson, lorsqu'il ne vous restera plus que la viande, débuter la réduction du jus de cuisson.

9. Place au dressage...

10. Et après une bonne réduction du jus ...

11. Nappez généreusement votre plat, rectifiez l'assaisonnement si besoin, et il ne vous restera plus qu'à vous régaler !

Bonne préparation , tous en cuisine, et avant tout, bon appétit !!!

A la prochaine.

Boustmnent votre !

mercredi 19 février 2014

Tea Time et dégustation Mariage Frères - aujourd'hui un thé bleu : le Maori Bleu.

Il y a déjà longtemps que je ne m'étais pas lancé dans la publication d'un thé, vous faire partager tout le plaisir de l'ouverture jusqu'à la dégustation en passant par la préparation ... Toujours fidèle à la maison et comptoir d'épices à la renommé manifeste, Mariage Frères, je vais vous présenter un thé bleu, un camélia en provenance direct de la Nouvelle-Zélande.


Dans un bel écrin, réservé au thé les plus précieux, ce thé bleu bénéficie d'un soin des plus protecteurs. Habillage classique mais toujours soutenue par un certain standing.

Le thé bleu est encore méconnu, plus connu sous le nom de thé Oolong, il est très répandu en Chine et à Taiwan. Il a de bleu les reflets qu'il miroite une fois en dehors de son flacon. La maison nous dit que : "Après l’Australie, la Nouvelle-Zélande inscrit son nom inattendu sur notre carte des thés. Situé dans la région de Waikato (en maori « l’eau qui coule »), qui tire son nom du plus grand fleuve du pays, connue pour sa diversité écologique, ses collines verdoyantes, ses grottes, ses parcs forestiers et ses lacs, un petit jardin de l’île du Nord se consacre à la confection de ce cru organique."


Typique du thé Oolong, sa confection est minutieuse et composé de feuilles entières roulées en de petites boules, facilitant énormément le dosage et surtout, protégeant la feuille de camelia sinensis jusqu'à l'infusion.

La dégustation se fera dans une théière typique japonaise, la kyusu, avec son verre en céramique en provenance, toujours, du pays nippon.


Place à la préparation, les conseils prodigués à l'achat étant les suivants, pour 20 cl d'eau pure, comptez 4,5 g de thé; laissez infuser 3 minutes dans une eau frémissante à 95°C.


Le plus impressionnant et admirable, est de voir se déployer la feuille dans l'eau à température. L'infusion se fait alors tel une danse où le délicat parfum du jasmin viendra vous aguicher. Très pauvre en caféine, il vous fera penser à de fins parfum de cèdre, et principalement de végétaux verts, traçant tout de suite vers le thé vert plus que vers un thé noir très oxydé.

L'infusion est alors jaune vive et propose une première gorgée puissante, pleine de fraîcheur, de verdure, une acidité vivifiante typique du oolong et surtout du terroir insulaire et marin de ce thé néo-zélandais.


Ce thé mérite bien une seconde infusion et surtout le permet largement. Au deuxième bain, la liqueur nous offre les mêmes effluves et diffère alors au niveau du goût essentiellement. En effet les arômes très verts et végétaux d'un thé vert sont transformés, toujours en thé vert, mais en destination d'un Genmaicha, un thé doux infusé avec du riz grillé. En effet la deuxième infusion change du tout au tout et propose une gorgée de douceur.


Le thé infusé offre un merveilleux spectacle végétal. Le travail est ainsi tellement précieux que l'on s'amuse presque à les ressortir pour constater un bouquet entier conservé dans son état de cueillette ... passionnant !


Voilà je vous laisse avec l'opportunité de déguster ce thé réellement exceptionnel, sans précédent, parmis les meilleurs qu'il m'est été donné de déguster. 

A très bientôt !

Boustmnent votre ! 



mercredi 5 février 2014

Quand le vieil oncle irlandais débarque dans le Piémont ... il en résulte un risotto au Jameson des plus déconcertants. Avec en guest, un bouillon, terrible !!

Quelle idée a bien pu me traverser l'esprit le soir où j'ai eu envie de remplacer le vin blanc classique par l'eau de survie des celtes irlandais. En effet il est bien question d'un risotto ici, mais noyé dans les terres gaéliques les plus tourmentées où se distille l'eau de vie qui met le feu dans le coeur des celtes !


Je crois que tout est dit, alors maintenant place à la cuisine !

1. Dans un premier temps, prenez une casserole, y faire fondre du beurre, puis mettez votre riz rond à revenir jusqu'à la nacre.


2. Une fois à point, couvrez avec votre Jameson et laissez réduire.























3. Pour finir de réduire tout l'alcool n'hésitez pas à flamber la préparation. ATTENTION, cela ne se voit pas sur la photo mais il y a une belle flamme, mes sourcils ne s'en sont pas encore remis ...


4. Après avoir contenu l'incendie dans votre cuisine, mouillez le riz avec un bouillon de légumes.


C'est ici que je souhaitais ouvrir, avec vous, une parenthèse sur la découverte (en tout cas pour moi) de ce bouillon qui change des bouillons classiques. Un bouillon en sachet infusion, existant pour différentes variétés de bouillons vraiment très peu salés et laissant la place uniquement au goût, et ici au goût des légumes plus précisemment. Je n'ai en aucun cas été avantagé par un quelconque sponsonariat, c'est ainsi que je ne publierai pas la marque mais que je vous laisserai la découvrir en photo ... Sachez qu'il suffit de laisser infuser 5 minutes dans une eau bien chaude, pour laisser tout les arômes se diffuser. A noter qu'en ce qu'il me concerne je leur laisse le bénéfice d'une deuxième vie... Je referme ainsi ma parenthèse.

5. En fin de cuisson je mouille une dernière fois avec un peu de whyskie, et je lis le tout avec du beurre doux, auquel j'adjoint de la noix de muscade fraichement rapée et une pointe de fleur de sel.


Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon appétit à vous tous et à la prochaine !

Boustmnent votre !