vendredi 15 mars 2013

Ça va saigner !!!

Bonjour à tous !

La Boustmne n'a jamais été une végétarienne revendicatrice de verdure, elle a aussi des pulsions de sang de chair. C'est une carnassière, alors, amis viandards, cette rubrique est pour vous !!!

Quand on parle de viande, quel meilleur fournisseur pour une bonne viande que son boucher, artisan de confiance. Dans les environs, il y a un nom qui raisonne dans le milieu de la viande, un certain Yves-Marie Le Bourdonnec et son échoppe, la boucherie "Le Couteau d'Argent".

Située 4 rue Maurice Bokanowski à Asnières-sur-seine (92), j'ai la chance d'y habiter pas si loin que ça. Et quelle chance ! En effet "Le Couteau d'Argent" offre d'extérieur la devanture d'une boucherie classique de quartier.



En vitrine les articles la concernant, car oui cette boucherie messieurs dames, est la meilleure du monde !! Et pas pour n'importe quelle raison, pour son principe de maturation de la viande, mais pas seulement. La spécialité, faire mûrir les viandes et plus précisément la côte de bœuf. Jusqu'à 60 jours, mais pour arriver à ce résultat il a fallu étudier la réaction des viandes. Tout est question de leur origine et de leur alimentation, même un simple coup de crochet et la viande ne mûrit pas, mais pourrit !


Dans ce temple de bouche, le client est vraiment le roi, un personnel à votre écoute, prenant le temps de vous renseigner, de vous conseiller et de vous démontrer tout leur talent d'artisan boucher.


Sur l'étal réfrigéré, pas de viande, mais des spécialités charcutières et bouchères donnant l'eau à la bouche. Pour les morceaux de viandes proprement dit, tout se passe en arrière boutique, une pièce laissée à vue de la clientèle via une vitre, nous laisse apprécier des quartiers de boeuf en pleine maturation prenant alors une couleur caractéristique. 


Voilà, le moment est venu de choisir, donc après observation et renseignements, je me dirige vers une entrecôte de boeuf maturée pour deux personnes, une tranche de terrine de joue de boeuf, et enfin une tranche de rillettes d'oie, le tout maison bien entendu !

Résultat des courses : 



Maintenant place à la dégustation !!

Tout d'abord, nos préparations, les rillettes et la terrine. Présentées dans un bel emballage dans le respect du produit, on se procure une belle baguette de pain et on attaque !



En bouche, les rillettes sont fondantes, parfaitement assaisonnées, filandreuses, c'est un réel délice. Sur le pain il sera encore plus appréciable d'y déposer plus de rillettes que de pain et de laisser la mie se gorger légèrement du gras résiduel. Je les recommande fortement.

Maintenant la terrine, un bouillon transformé en gelée portant une note de légume avec une touche d’acidité se laisse fondre en bouche dans un premier temps. Puis viennent les carottes, fondantes, cuites longtemps avec la viande, elles sont comme une texture nouvelle et nécessaire à l'ensemble. Enfin l'objet de la terrine, la viande, maigre à souhait comme le veut la joue de boeuf. Elle se présente en gros morceaux très gourmands et généreux, laissant deviner une qualité impeccable.
Ici le fin mot est que vous pouvez presque vous passer de pain et la déguster ainsi.

Pour conclure, je vais terminer cet article en vous proposant la meilleure viande qu'il m'ait été donné de goûter et je ne mâche pas mes mots !!

Toujours dans le respect du produit, la viande est préparée et découpée devant vous, et enfin retaillée pour ne pas vous laisser de trop grosses parures de gras.




Je vous laisse appréciez la beauté du morceau servi, la viande ne sent pas la vieille carne mais bien la viande maturée, avec l'odeur de noisette caractéristique, comme une saucisse sèche.

Passons à la préparation !

1. Tout d'abord, pensez à sortir votre viande au moins une à trois heures avant de la cuire. 



2. Dans une poêle, verser un peu d'huile et faite chauffer le tout à feu très fort.


3. Y saisir votre morceau de viande jusqu'à coloration bien des deux côtés.


















4. Maintenant réservez votre viande en dehors du feu pour ainsi faire fondre un bon morceau de beurre dans votre poêle.


















5. Remettez maintenant votre viande à cuire jusqu'à la cuisson souhaitée en pensant à arroser régulièrement des deux côtés votre viande avec le jus de cuisson.



6. Sortez votre viande de la poêle et réservez là avant de la découper et de la servir. Pensez aussi à garder votre jus de cuisson pour le déposer une fois votre viande dans l'assiette mais aussi pour votre accompagnement (suivant l'accompagnement).















7. En ce qui me concerne je l'ai servi directement à l'assiette accompagnée d'un simple brocoli à la vapeur que je viens arroser du jus de cuisson, puis sel et poivre.


A la dégustation, la viande ne rend que très peu de jus et de sang et garde alors tout son corps pour se libérer à la mastication. La qualité de la viande et du soin qui y est apporté nous arrive en bouche par une tendreté sans limite, les quelques morceaux de gras ne présentent alors aucune résistance et fondent en bouche comme le reste de la chair. Au goût, les arômes de la viande sont uniques, jamais rencontrés jusqu'ici dans n'importe quel morceau de boeuf servi dans les meilleurs restaurants, révèle ce que nous sentions avant cuisson comme la noisette et la charcuterie vieillie et séchée.

Pour conclure sur cet ORGASME en bouche, vraiment testez au moins une fois dans votre vie cette boucherie et surtout la viande maturée.

Pour les parisiens ne souhaitant pas venir jusqu'en proche banlieue, sachez qu'Yves-Marie Le Bourdonnec a ouvert un deuxième temple de la viande 172, avenue Victor-Hugo, Paris-16e arrondissement (Boucherie Le Bourdonnec).

Boustmnent Votre.

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